Avec les enfants (ou pas) : chocolats maison, le retour

Les moules en silicone, c'est extra pour les chocolats. Démoulage facile et finition brillante, ils facilitent vraiment la vie des apprentis chocolatiers !

Après le moule Tupperware, testé ici en 2011, voici 3 moules Tefal (groupe Seb). Lindt se casse de 6 recettes pour le livret explicatif.

Plus compacts. Les moules fantaisie font 12 ou 14 chocolats seulement (24 d'un coup chez Tupperware). Il ne faut pas être trop gourmand, ou trop de gourmands ! En revanche, les moules Tefal sont très facile à manipuler même par les enfants, avec leurs larges bords.

Livret de 6 recettes : gare à la surdose ! Les recettes sont alléchantes. Les étapes de fabrication sont bien décomposées. Mais attention : le mode d'emploi recommande 200 g de chocolat (Lindt, bien sûr !) et c'est trop pour les moules de bonbons de chocolat. Il y a au moins 50 g de trop. Le partenaire semble vouloir pousser à la consommation. Désagréable !

La couleur chocolat noir : pas très pratique ! Pour les chocolats fourrés, on remplit les moules au tiers, et on fait couler le chocolat sur les bords de la future bouchée. Mais si, comme moi, vous les faites en chocolat noir, difficile de contrôler le remplissage ton sur ton...

Le kit sucettes : peut mieux faire ! Tout va bien tant que l'on réalise des sucettes en chocolat massif. Mais si la fantaisie vous prend de réaliser des fruits déguisés comme sur la photo du livret recette, accrochez-vous ! En effet, les bâtons sont identiques des deux côtés, c'est à dire arrondis. Bon courage pour transpercer une fraise avec. On ne peut pas piquer dans le fruit. Résultat, on pousse le fruit au fond du moule et le chocolat chasse de tous côtés...

Ma recette antirégime ! Testé sur les enfants qui en redemandent : les chocolats au lait fourrés au saucisson sec ! Étonnamment bon. Le côté sucré salé fonctionne très bien. Le saucisson fait un cœur moelleux qui surprend après le croquant du chocolat. Après tout, le maître chocolatier Pierre Marcolini met bel et bien du sel et du poivre dans sa sublime tablette de chocolat blanc...

Moules Proflex Choco Chocoludik, Chocoplak ou Chocosmart : prix recommandé 4,99 € chaque.

Nadia Santini, meilleur chef femme du monde 2013

Vous ne pouvez pas aller goûter sa cuisine en Italie, dans son restaurant Dal Pescatore ? Régalez-vous quand même avec le documentaire de Paul Lacoste ! Nadia Santini succède à Anne-Sophie Pic et Elena Arzak au titre de "meilleure chef femme". Trois créatrices talentueuses, trois histoires de famille. 

Je vous avais déjà recommandé ce documentariste ici. Il sait confesser et donner à comprendre comme personne les chefs triple étoilés. Ce dernier opus n'est pas le plus réussi. Le scénario bute sur l'apparente simplicité de cette cuisine, qui puise sa créativité dans 50 années de tradition familiale ! 

Ingrédients modestes et profil bas. Nadia Santini a inventé les tuiles de parmesan, reprises dans tous les restaurant du monde. Elle trouve qu'il n'y a pas de quoi se pâmer. "Les tuiles, ça m'a pris 10 secondes. Le parmesan, c'est cinq siècle de savoir-faire..."

Sans tambour ni trompette. Pour Nadia, s'inscrire dans la tradition familiale commencée avec le grand-père Santini procure la sérénité dont elle a besoin pour créer. Sans jamais rien bouleverser, elle apporte sa pierre à l'édifice de l'une des meilleures cuisines du monde. 

Commander le DVD là.
À paraître le 2 mai 2013 : Nadia et Giovanni Santini dans votre cuisine Flammarion, 25 €.
Restaurant Dal Pescatore Santini, près de Mantoue, dans la plaine du Pô, ici. Prévoir 150 à 200 €.

Chaud devant : les verrines Arnaud Lahrer

Arnaud Lahrer, Meilleur ouvrier de France, fait pétiller le printemps avec trois nouvelles verrines. Créatif et subtil.

De gauche à droite :

1 La pause pistache. Une boule de chantilly, crantée de praliné croquant, laisse deviner une crème à la pistache de Sicile, fourrée d'une compotée de fraise et d'une fraise pochée. Douceur de la pistache twistée par l'acidité de la fraise et secoué par le toasté du praliné. La cuillère est un peu trop courte pour plonger direct au fond. Et pas assez large pour attraper un peu de tout au passage. Dommage. 5,50 €

2 La verrine Paradis. Ma préférée ! La panna cotta amande amère très puissante joue à armes égales avec une marmelade de fruits rouges, des cubes de guimauve à la pulpe de cassis et quelques éclats de dragées. Longueur en bouche et joie des textures ! 5,50 €

3 La Crème d'ange du printemps. Dans cette jolie boîte en bois, pas de camembert mais un biscuit cuillère au jus de vanille, une crème à la pêche blanche et une crème au safran de Bretagne. Pour le croquant, des petits morceaux d'abricot qu'on aimerait plus nombreux... tant de délicatesse cloue le bec. Un ange passe... 5,80 €

La taille est généreuse, ce qui ne se voit pas sur la photo. On peut vraiment y revenir. Bon, et en plus, on peut faire la collec' des contenants : compléter son service à café et sa collection de boîtes à tout !

N'oubliez pas les classiques revisités. Essayez les guimauves à la pulpe de fruit, le kouign-amann, le Paris-Brest en 4 bouchées (photo ci-dessus), fourrées chacune d'une demi-noisette caramélisée, à dévorer facile dans la rue !

Trois adresses à Paris, dans le 6e et le 18e.

Thé : par ici les récoltes de printemps

C'est le moment de vous rendre chez votre fournisseur préféré. Les thés verts nouveaux sont arrivés ! Leur pleine flaveur persiste environ six mois, après quoi la magie s'évapore !
"Je suis persuadé que le thé est l'âme du monde et que le paradis est un gigantesque salon de thé avec toutes sortes de variétés, infusées à tous les degrés."
Jean-François Zigel dans M le Magazine du Monde, 16 mars 2013.

Ci-dessus, première cueillette en Chine, 2010.