Renouée du Japon en septembre-octobre
Jolie peste. Appréciée pour son caractère ornemental, cette herbe géante a quitté les jardins de collectionneurs du XIXe siècle pour envahir les berges et les bords de route sur des kilomètres. Elle empêche toute diversité. Adieu prairies, joncs, roseaux et saules, propices à la petite faune. Et tout ça en se propageant par uniquement par ses rhizomes !
Entre rhubarbe et asperge. Cueillez-la sans arrière-pensée : ses jeunes pousses font la joie des gourmets. Elle s'épluche et se cuit comme la rhubarbe : ôtez les feuilles, pelez-la et profitez de sa saveur acidulée une fois blanchie.
Renouée épluchée
Membre de la grande famille des oseilles. Elle contient, comme ses parents, de l'acide oxalique : les personnes fragiles des reins l'éviteront. Pour les autres, en attendant la rhubarbe, plus tardive, misez donc sur la renouée pour les tartes et les compotes. Savourez-la aussi en entrée, cuite à l'eau salée et mise en vinaigrette, comme ci-dessous.
Renouée vinaigrette
A l'italienne. Ses tronçons creux peuvent aussi se fourrer de ricotta et se préparer comme les cannelloni. Attention toutefois, au-delà du printemps, ses tiges deviennent trop ligneuses pour être consommées. Il ne reste plus qu'à espérer que le confinement s'arrête à temps !
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