04/09/2015

Délices du mois au potager

Créer un potager une année où règne la sécheresse expose à de nombreux échecs. Surtout si, comme moi, vous souhaitez assister au miracle de la levée de vos semailles ! 

Pourtant, tout avait bien commencé  en mai avec, de gauche à droite sur la photo : radis, carottes et petits pois en cercle, salades et radis à nouveau.
 
Au fond, une ligne d'oignons, des pommes de terre, des salades et des artichauts. Le tout semé ou planté en fonction des phases de la lune, si si !
Les premières récoltes ont été parfaites et parfaitement bio. Avec un seul traitement : le purin d'orties maison en pulvérisation (insecticide) ou en arrosage (engrais). Comme son nom l'indique, ça pue, mais c'est très efficace et tout à fait naturel.
Il s'obtient en laissant macérer des orties dans de l'eau de pluie. Un filet de pommes de terre rempli à bloc dans un seau de 10 litres oublié quatre ou cinq jours : c'est fait. Reste à diluer la potion magique à 10 %, soit un fond d'arrosoir.

Peu de pertes, peu d'attaques, sauf sur les artichauts qui ont cumulé les razzias des lapins et des pucerons noirs ! Ce sont des "Grands Verts de Laon", plus difficiles à trouver mais plus résistants au froid que les Bretons. C'est la seule espèce vivace de mon potager.
 
Ensuite, plus de pluie ! Plus de mauvaises herbes non plus. Mais rien n'a voulu germer : du second semis de radis et de salades, rien, nada ! Les fleurs, cosmos et zinnias, macache ! Les poivrons, un seul plan après les pluies de fin août !
 
Grâce à quelques arrosages au tuyau fixe (le vilain serpent jaune au milieu des photos), les blettes et les courges ont levé, et les artichauts, ressucité. Mais il a fallu attendre la pluie pour qu'ils prospèrent tout à fait.
 
Tous les matins, j'agrandis ma collection de mini potirons qui finissent en beignets. Les pieds en produisent plus qu'ils n'en peuvent porter à maturité. Ce sont des "Rouges vifs d'Etampes". Puisque j'habite à dix kilomètres de cette ville, je subodorais un terroir favorable, mais pas à ce point.

Rouge vifs, les potirons ne le sont pas encore, au contraire des potimarrons. Je les pose sur une planchette pour ne pas qu'ils pourrissent au contact de la terre.

Le mesclun débute : 
 
ça, c'est un pied de raifort : 

Une blette rouge vue d'avion :
 
Une ligne de salades en vue aérienne : 
 
Et le pied de courgettes :
Oubliée pendant dix jours de vacances, l'une d'entre elles a atteint les trois kilos ! Mais les petites restent les meilleures... Tout comme les billets de blog !

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