Kaki persimon
Le kaki, quesaco ? Une bombe de vitamines pour passer l'hiver ! Si le persimon d'Espagne et le sharon d'Israël, très croquants, se mangent comme une pomme, le kaki de Provence se déguste blet, à la petite cuillère, jusqu'à la fin janvier.
Kaki persimon tranché
La belle percée du persimon. Chez nous, sa consommation a plus que triplé depuis 2009. Ses atouts sont en effet nombreux. Comme tous les kakis, il est riche en vitamine C et en provitamine A. Il n'a ni pépin ni noyau, contrairement au sharon, et sa fermeté lui permet de faire bonne figure sur les étals. En provenance de la région de Valence en Espagne, il affiche une Appellation d'Origine Protégée (AOP), l'équivalent européen de l'AOC.
Sucré mais peu goûteux, il peut s'accommoder en salades de fruits, en bouchées apéritives avec de la poutargue, ou en carpaccio avec de la roquette et du vinaigre balsamique par exemple.
Que reste-t-il au kaki de Provence ? Le pauvre, il a souvent mauvaise mine sur les étals. On dirait une vieille tomate orange ! Sa peau très fine ne se mange pas et éclate au moindre choc... C'est pourtant comme cela qu'il est délicieux : blet, la chair devenue translucide. Question goût et texture, c'est un voyage. Un nectar, un miel, un rayon de soleil comestible qui réconforte des frimas !
Kakis de Provence : si moches, si bons...