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12/03/2024

Mistinguett, tu nous fais tourner la tête !

 

Confortablement installée derrière la grande verrière du Casino de Paris depuis février 2023, Mistinguett fait le show dans les assiettes, dans les verres et en salle !

Un restaurant bien caché

Sur la gauche de la mythique salle parisienne, une porte. Derrière la porte, un escalier à monter, accompagné par les affiches des spectacles de la célèbre meneuse de revue. Au sommet, nous voilà de l'autre côté du miroir, enfin de la verrière.

Accueil pro et chaleureux, musique festive, carte courte. Tout ce que j'aime ! Les prix piquent un peu, on comprend pourquoi ensuite... Et aussi pourquoi il ne faut pas arriver en retard !

Comme partout, pas de nappe. Mais ici, on a une chouette serviette brodée du portrait de la Miss. Tout est soigné : le dressage, le service, avec le joli geste bistronomique pour verser la petite sauce qui va bien. 

Le chou farçi (photo @_____pepa)
Des assiettes bien troussées

Le chou farçi dépote, les coquilles flambées aussi. Même la salade Caesar, souvent bâclée ailleurs, tient ses promesses : ultra croquante, avec un assaisonnement fameux. 

Les portions très parisiennes rendent la suite obligatoire. Honorez le très beau chariot de fromages, il sait parler aux amateurs. Becs sucrés, profitez de la profiterole ! Le chou est frais, le chocolat chaud et la vanille de la glace, de Madagascar. Classique mais joli et savoureux. Bravo au chef. Allez voir ses œuvres et son équipe ici : @etienne__dv.

Le spectacle est dans la salle
Tout à coup la musique s'emballe, les spots virent au bleu, au rose. Et l'incroyable descend du ciel !


Oui, chez Mistinguett tout est épatant ! Une magnifique acrobate vient virevolter dans un cerceau aérien. Tout le monde debout, on danse et on crie sa joie !

Après le second service, une foule bien mise vient juste pour les ébouriffants cocktails, originaux et délicieux. 


Jamais au bout de ses surprises
Surtout ne quittez pas les lieux sans aller aux toilettes ! Saurez-vous dompter les fantasques fontaines des lavabos nikidesaintphaliens ?

Opération réanimation du mythe réussie
Pour résumer, voilà une délicieuse soirée un peu canaille, un peu cabaret, mais toujours chic. Paris sera toujours Paris : une fête ! 

Mistinguett habite 16, rue de Clichy 75009 Paris. Réservation très conseillée en fin de semaine.

09/02/2018

Restaurant : Tomo a tout bon

 
 
Allez donc vous réchauffer chez Tomo, l'exquis salon de thé franco-japonais de la rue Chabanais à Paris !


Les rois du dorayaki. Quand un chef pâtissier français crée un lieu avec un chef pâtissier japonais, cela donne de délicieux hybrides ! La spécialité ici, c'est le dorayaki, ces petites crêpes fourrées de pâte de haricot rouge azuki. Ils sont cuits à la minute, sous vos yeux.
Vous pouvez aussi choisir un wagashi de saison, à base de pâte de riz. De véritables petites sculptures qui célèbrent le passage des saisons et accompagnent la cérémonie du thé.


Les classiques français revisités. Sur la photo d'ouverture se pavanent le baba au rhum, la tartelette au citron et le Paris-Brest, rebaptisé Paris-Tokyo. Dans ce dernier, le dorayaki remplace le chou. De belles pralines à l'ancienne apportent du croquant. Chaque dorayaki est estampillé au fer.
Autre raffinement, le souffle de soja noir torréfié, peu sucré et plus savoureux que notre sucre glace. Le très bel équilibre de saveurs, libéré de sa gangue de sucre, laisse chacune s'exprimer pleinement avant de se mêler en bouche.


Boissons des dieux. Outre les sakés artisanaux, plutôt destinés à accompagner la pause déjeuner, Tomo propose le thé matcha de cérémonie, bien mousseux. Le chocolat chaud au soba (sarrasin) grillé possède une longueur en bouche que tout amateur de ce breuvage doit expérimenter un jour !
Une sélection pointue de crus de thé japonais donne l'embarras du choix.

 
Vaisselle parfaite. Les bols, tous différents, complètent l'expérience. Mon chocolat était servi dans une céramique aux subtils dégradés azurés. A la clé, de beaux horizons chocolatés au fur et à mesure de la dégustation !

 
Atmosphère atmosphère. L'échoppe est toute petite mais les couleurs claires et l'efficace tranquillité, voire la très grande patience de l'équipe quand il s'agit d'expliquer les spécialités japonaises, créent la sérénité. Une vraie bulle de paix au cœur de la ville.

 
Tomo, 11 rue Chabanais 75002 Paris, @patisserietomo. Fermé le lundi.
Pour en savoir plus sur les dorayaki, cliquez ici.

12/01/2018

Londres, la ville restaurant

Londres met le monde entier à table. On trouve tous les styles, tous les prix, toutes les tendances... Avec un point commun : un marketing qui ne laisse pas sur sa faim !

Ciblez la tendance. C'est sans doute la capitale de la junk food healthy. Oui, cette ville réussit la résolution de tous les contraires. Vos choix alimentaires vous causent encore du souci ? Allez chez Curries no worries !!

Osez la nouveauté. C'est la nouvelle marotte de la chaîne bio Planet Organic : les boisson au "charbon actif". Le charbon est un vieux remède de grand-mère contre les désordres gastriques. Le voilà hyper tendance et se boit à toutes les sauces dans le lait, le café ou les jus.
Propagez le concept. Après une première adresse ballon d'essai, les ouvertures essaiment dans toute la ville, très étendue il est vrai. Le restaurant est un relai comme un autre pour attirer le chaland. Il peut commander en ligne et retirer sa commande sur place comme se faire livrer à domicile. Un petit menu papier très complet est souvent mis à disposition ainsi qu'une application dédiée.

Des offres "exclusives" (mais réservées à tout le monde). Partout, on peut bénéficier de wifi gratuit en échange de l'enregistrement de votre adresse email. Ensuite, les offres pleuvent dans votre boîte aux lettres, et ce, dès la première visite.


Martelez le concept ! Repeat after me : Busaba is modern Bangkok eating !! 
 
Adoptez le free style. Les restaurants londoniens prennent très au sérieux la demande du "sans" (dairyfree, glutenfree...), du végétarien et du vegan, sans parler des allergies possibles.
Résultat, une lecture du menu codée au picto assez fastidieuse chez Busaba et une pleine page de réassurance chez Boost, une enseigne de superfood mixée à siroter à la paille.


Richard et Dawn, les sauveurs de votre vie nutritionnelle ! J'adore !
 
Bien, tout cela c'est bien beau, mais est-ce bon ? Eh bien oui, c'est souvent très bon, parfois surprenant mais plein de saveurs et de textures inédites. Un voyage dans le voyage !

10/07/2015

Restos : Blueberry Maki Bar, Jap monomaniaque

Envie de fraîcheur et de dépaysement ? Il vous faut des makis ! En plus, ici, les rouleaux de riz japonais jolis jolis se réinventent : nouvelles saveurs et noms rigolos au menu.

Le cadre et la déco sont à l'unisson des mets. C'est simple et pimpant. Belle collection de lampes en papier japonais ; voilages de tulle de couleur superposés qui ondulent mollement au gré de l'air conditionné.
 
Nous testons le menu Signature du midi à 18 euros. On commence par une soupe et une salade, gimmick des menus japonais. Mais ici, les ingrédients sont plus recherchés qu'ailleurs. De vrais beaux morceaux de kombu enrichissent la soupe. La salade, variée et fraîche, est surmontée d'une purée à l'huile de sésame.

Même constat pour les boissons. En plus des sakés et des bières, on peut déguster un spritz japonais. Venise au soleil levant, pourquoi pas ?

En haut, le Shiso Bomb dégoupille les parfums de menthe mêlés de basilic de cette feuille typiquement japonaise. Dessous, le Little Miss Yuzu combine la puissance de l'agrume et de la coriandre.

Nous faisons l'impasse sur les desserts maison, un peu rebutés par des prix assez gonflés. Savourez néanmoins les jeux typographiques de la carte !

Une bonne étape entre la rue de Rennes et Le Bon Marché...

Blueberry Maki Bar
6, rue du Sabot, 75006 Paris,
du mardi au samedi 12h-14h30 et 19h-22h30. Fermé le dimanche et le lundi. Réservation conseillée : 01 42 22 21 56.

23/01/2015

Restos : Flesh, le barbecue stylé

 
Et un repaire de viandards de plus pour South Pigalle... Sur charbons de bois ardents, belles viandes, cuissons précises, légumes de saison et sauces réussies dans des formules "petit" ou "grand appétit" à prix raisonnable.


Le chef, passé chez le très couru Frenchie, sait manifestement choisir ses produits et les cuisiner, sans chichis et avec de l'idée. Le décor, tendance cantine arty, colle au quartier. Rien de surprenant, mais on y est bien.

En ouverture, le Black Angus, moelleux et goûtu, tient toutes ses promesses. Mention spéciale pour la sauce citron, émulsion parfaite, superbe avec le chou-fleur en vinaigrette de chorizo. Dommage, il manquait un peu de cuisson au cœur du chou pour passer du dur au croquant.
 

Le travers de porc fumé maison totalement fondant, divinement épicé, sucré d'un confit d'oignons rouges, se grignote comme une gourmandise. La sauce BBQ fait le job.


J'ai adoré la dernière née des assiettes de légumes : un velouté de céleri-rave aux choux de Bruxelles et bâtonnets de pomme rouge.


Pour terminer, l'ananas grillé aux brisures de grains de café offre des accords décoiffants, surtout avec ces herbes mystère.

Tout est très bon, sauf le service, peu souriant. Et il faut réclamer l'eau et le pain. Surtout le pain, pour faire un sort aux sauces jusqu'à la dernière goutte !

Etonnant, ce grand retour du barbecue en pleine vague hygiéniste (cf. Braisenville un peu plus loin dans la rue)... Car les jolis dessins noirs du gril sur les viandes et les légumes sont clairement reconnus cancérigènes. Mais qui a envie de mourir en bonne santé sans avoir profité de tous les plaisirs de la vie ?

Flesh - 25, rue de Douai 75009 Paris, 01 42 81 21 93, métro Pigalle ou Blanche.
Formule à 14,50 € le midi (viande, légumes et boisson) pour la "petite portion". Fermé le lundi.




07/11/2014

La fondation Louis Vuitton par le menu

Quel soleil ! Un jour parfait pour aller à l'abordage du vaisseau de Frank Gehry avec mes deux ados préférées.

Oh, non, pas ça ! Nous choisissons de prendre la navette électrique, place de l'Etoile, en haut de l'avenue Friedland. Une sacrée file d'attente ne nous refroidit pas. Les navettes sont fréquentes, mais sacrément petites pour la foule en lice. Et puis payer le passage 1 euro, c'est pas un peu beaucoup pour être entassés pire que dans le métro ? Mes ados, elles, en profitent pour... dormir debout !

Heureusement, les chauffeurs sont adorables. Ils parcourent la file pour rassurer tout le monde, en français et en anglais : oui, la prochaine navette arrive dans 5 minutes. Ils se démènent pour faire gentiment la loi parmi les retraités en goguette qui font tout pour resquiller ! Mais avec classe, en foulard Hermès et sac à main Dior...


Oh, whaaou ! A quai sur son miroir d'eau, le voilier de verre commandité par Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, émerge de la canopée du Jardin d'acclimatation. Surprenant et beau. Là encore, une file d'attente maousse costaud nous attend. Après une demi-heure, un agent de sécurité nous oriente vers la caisse carte bleue et appuie sur les boutons pour nous. Excellence et gentillesse, politesse française : les valeurs du groupe LVMH sont bien là* !

C'est trop bizarre ! Eh oui, pas un seul angle droit dans tout le bâtiment. C'est la foire aux courbes, et comme le luxe c'est l'espace, aux vides taillés comme des sculptures abstraites. Un conseil : après avoir fait le tour du bâtiment, prenez l'ascenseur pour la terrasse panoramique et redescendez de galerie en galerie. C'est un vrai labyrinthe qui ménage si bien la surprise que l'on peut rater des sections entières.
 
Pas beaucoup de vues sur Paris, à peine sur la tour Eiffel. Pourtant l'édifice, avec ses élégantes poutrelles de métal apparentes, semble un hommage novateur à la vieille dame de fer. En revanche, on voit très bien La Défense à l'horizon. Il y a-t-il un message à comprendre ? En tout cas, les ados mitraillent et font provision de selfies pour l'hiver.

Restaurant Le Frank : on nage dans le luxe. Le chef étoilé Jean-Louis Nomicos supervise les menus. Dans le joli bocal de la salle flottent de gros poissons lumineux signés de l'architecte des lieux. Là encore, accueil détendu et efficace malgré la file d'attente. Et miracle, on n'attend même pas à trois, chiffre honni des restaurateurs pour rentabiliser leurs tables de quatre personnes !

Les douceurs d'après-midi sont d'Emmanuel Ryon, champion du monde de pâtisserie 1999 et Meilleur Ouvrier de France glacier 2000. La tarte au chocolat de Tanzanie, socle fin de sablé, cœur crémeux et nougatine aérienne au grué de cacao, est à la hauteur du lieu et de son prix : 14 € tout de même ! Le déjeuner, à partir de 28 €, est d'un rapport qualité prix plus attractif.
 
 
 
Ne manquez pas, sur la terrasse ouest, la sculpture d'Adrian Villar Rojas. Elle contient des éléments organiques qui poussent ou pourrissent. Intéressant aussi, le film de Sarah Morris, au sous-sol, sur la construction de la fondation et son implantation dans la ville. Avec un hommage inattendu aux dames (?) de la nuit qui hantent le bois. Une évocation elliptique très poétique...

Paris a enfin sa grande œuvre de Gehry, après plusieurs brouillons. On a oublié le ratage de l'actuelle Cinémathèque à Bercy (1992), ou les cafouillages du si beau Walt Disney Hall de Los Angeles (2003). Gehry n'avait pas prévu que l'été, les parois de titane polies comme des miroirs transformeraient en four les bâtiments de bureaux et d'habitation alentour... Toutes les surfaces ont dû être guillochées en catastrophe ! Le contexte, les génies s'en foutent. C'est pour cela qu'ils sont des génies ?

Le Franck-Fondation Louis Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gandhi, bois de Boulogne, 75116 Paris. Tous les jours sauf mardi, de 10h à 20h (minuit, les vendredis et les samedis). Les mercredis et les jeudis, dîners thématiques sur réservation.
Tél. : 01 58 44 25 70, pas de réservation à déjeuner.


* Valeurs que je connais bien pour avoir été rédactrice du journal interne de Dior Parfums et Cosmétiques (groupe LVMH) pendant trois ans...

19/09/2014

Souvenirs d'ailleurs : Açores, le cozido de Furnas

Deuxième étape gourmande aux Açores. À l'est de l'île de São Miguel, l'activité volcanique affleure à Furnas, la bien nommée. Un beau lac vert n'invite pas à la baignade avec ses résurgences d'acide sulfurique et chlorydrique. 
Les "caldeiras" soufflent des panaches d'air brûlant ou crachent de la boue en une éructation diabolique ! 

Un plat d'enfer ! Au bord du lac, les caldeiras ont été domestiquées pour fournir une chaleur douce et constante pour... cuisiner. La spécialité locale, le cozido, est une sorte de pot-au-feu cuit sous terre, en géothermie ! L'officier municipal saisit sa bêche et son étiquette, un numéro sur une latte de bois qui seule dépassera du sol. Ensuite, on pose la cocotte au fond du trou et on recouvre d'un couvercle et d'une bonne couche de terre.

Huit heures plus tard, on ressort le cozido cuit à point. Il se compose de poulet, de viande de porc et de vache marinés, d'une sorte de boudin et de chorizo fort, de riz, de pommes de terre, de patates douces et d'igname. Ça tient au corps ! 

Le mieux est d'aller le déguster chez Tony, une véritable institution qui monopolise plusieurs trous à cozido. Pas besoin de commander à l'avance en saison. Et la vue de la terrasse est bien agréable (ci-dessus) !


20/06/2014

Resto : Gastrologik à Stockholm

De passage en Suède, je me devais d'aller dans un restaurant estampillé "New Nordic", dans la lignée du Noma de Copenhague, au Danemark voisin, toujours numéro un du classement des 50 meilleurs restaurants du monde...

Le New Nordic, c'est quoi ? C'est un mouvement très organisé qui prône l'emploi des ressources locales et de saison et une cuisine créative. Pas facile quand on est sous la neige six mois par an et que les produits du cru les plus abondants sont le hareng de la Baltique et la pomme de terre (ça, c'est le Old Nordic) !

Comment faire bon avec pas grand chose ? La pauvreté des ressources booste souvent la créativité. Témoin la gastronomie japonaise qui fait des merveilles avec du riz, du soja, du poisson et des algues...

Ici, on améliore les procédés existants, comme avec les chips de pomme de terre ci-dessus. Extra-fins, on peut voir à travers !

On exploite tous les produits, sous toutes leurs formes. Des baies de genièvre vertes accompagnent les chips et se retrouvent concassées sur une crème fromagère. Un simple foie de volaille prend des allures de foie gras. Mousses et lichens sont appelés à la rescousse. Ainsi que le design suédois !


Les couverts reposent sur du bois de renne


 Le beurre (pas terrible) repose sur un galet


 Les œufs de caille à la sauce de pois maison (façon sauce soja)

Langoustine tiède et chou-rave croquant, attention chef d'œuvre ! 

 Maquereau fumé, radis et fraises vertes au vinaigre sucré 

 Poêlée de légumes de saison (aïe, les petits pois sont durs !)

Agneau de printemps, déglaçage au vinaigre, orties, ail sauvage

Bonus pas en photo. Comme souvent, le meilleur ne donne pas grand chose en photo. Alors je vous laisse imaginer ce granité de concombre et pousses d'épicéa proposé en trou normand. Le concombre croque et l'épicéa dégage les bronches !
Ou cette glace à la rhubarbe fraîche et lacto-fermentée, lichen et oseille à l'acidité marquée. Ou ces bonbons de grains de blé caramélisés au miel et pissenlit !
C'est décoiffant pour un palais français. Il faut juste se souvenir que le bonbon traditionnel suédois est composé de réglisse et de sel. Le curseur des saveurs est très poussé ici !

L'ingrédient secret. Ce qui frappe aussi dans cette cuisine, c'est sa facilité d'accès. À tous les niveaux. On peut ainsi réserver en ligne depuis la France dans tous les restaurants un peu cotés de Stockholm et savoir tout de suite s'il y a de la place ou non. Il est simplement demandé de confirmer la veille.
Sur place tout est expliqué en détail en anglais par les serveurs. Et parfois c'est une sacrée gageure ! On est invité à visiter les cuisines et à parler au chef. On reçoit ensuite dans sa boîte mail, toujours en anglais, les remerciements du chef pour être venu et le détail du menu surprise. 
Comment résumer tout ça ? Ce qui domine, c'est la gentillesse. Au sens étymologique du terme : noblesse de l'âme, des sentiments...

Les restaurants branchés/étoilés parisiens pourraient s'en inspirer avec profit ! ("non, pas de réservation !" "Appelez trois mois avant de 9h à 9h30 !" "Donnez votre numéro de carte bleue s'il vous plaît !" "Ah, le serveur ne parle pas anglais !"). Oui, nous avons les meilleurs produits et un savoir-faire culinaire de tout premier ordre, mais tout cela est souvent gâché par un snobisme qui frise le mépris... et qui finira certainement par couper l'appétit aux gourmets du cru comme aux touristes !

Le site du restaurant : simple, clair, efficace, élégant... suédois, quoi ! http://www.gastrologik.se/?lang=en