21/02/2014
Le cornichon résume l'histoire (récente) de France
Fleuron de notre gastronomie, le cornichon accompagne le jambon-beurre, les terrines charcutières et le pot-au-feu national. Mais si vous l'achetez en grande distribution, cette cucurbitacée a fait plus de 7000 km avant de croquer sous la dent !
Le cornichon masqué. Presque plus aucun cornichon français dans les lignes de fabrication de l'Hexagone ! Le cornichon indien fait mieux l'affaire : il coûte 40 % moins cher que son homologue français. Pour Amora-Maille (groupe Unilever) impossible de résister. Aucune mention d'origine du produit n'étant obligatoire, eh bien il n'y en a pas !
Le cornichon tricolore. C'est en Bourgogne, terroir traditionnel du cornichon, qu'un producteur a décidé de reprendre le flambeau en 2012. Comme souvent, la solution est de sortir de la crise par le haut (du panier).
La famille Jeannequin a décidé de replanter, sans herbicide ni insecticide, pour l'épicerie fine. Et ça marche. Le cornichon Maison Marc de Chemilly-sur-Yonne a reçu un Coq d'or du Guide des Gourmands en 2013. Il est même servi à la table de l'Élysée.
Le cornichon se ramasse à la main. En pleine saison de cueillette, il faut donc embaucher. Ce sont des saisonniers polonais qui s'y collent. Rentabilité oblige... pour continuer à manger français ! Édifiant...
Le pot de 250 g de cornichons extra-fins : 7,50 € sur le site www.lepanierparisien.fr
Site de la Maison Marc : www.lescornichons.fr
Plus d'infos dans un article de lYonne.fr ici
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